Chez le roseicollis, l'âge de maturité est d'environ 9-12 mois. Plus jeune, un mâle pourra féconder une femelle mais son aptitude à nourrir les petits sera délicate. Chez les femelles, le risque chez les jeunes tient au mal de ponte, souvent fatal.
Quoi qu'il en soit, la reproduction ne pourra être envisagée que sur des sujets en bonne santé. Certains prétendent que si pendant la période de repos, ils n'ont reçu qu'un mélange de graines, il ne faut pas s'attendre à les trouver dans les meilleures conditions pour la période de couvaison... Je ne suis pas vraiment d'accord avec ce genre de discours. Mes oiseaux sont nourris avec un mélange de graines pour grandes perruches et leur eau est changée tous les jours. Je n'ai jamais eu aucun souci, aucun inséparable malade, ni même de décès dans mon élevage. Il s'agit à mon sens de publicité, d'inciter les gens à acheter toute sorte de produits, à mon sens parfaitement inutiles.
La température idéale est de l'ordre des 15°C et le taux d'humidité devrait approcher les 65%. Avec un taux d'humidité trop faible, les oeufs risqueront de ne pas éclore.
Le simple fait de posséder un mâle et une femelle n'est pas une garantie de réussite en ce qui concerne l'élevage. Tous les oiseaux n'acceptent pas forcément leur partenaire... Malgré tout, les oiseaux élevés en volière, en général, ne causent pas de souci à ce niveau là.
De plus, il est tout à fait possible d'observer les couples qui se forment en volière (on peut par exemple baguer mâles et femelles avec bagues ouvertes de différentes couleurs) avant de les isoler en cage de reproduction.
Une fois les oiseaux installés, la reproduction commence par une parade amoureuse constituée d'aller-retours rapides vers le nid. On remarque également que les deux sujets sont alors beaucoup plus agressifs envers leurs congénères. Au préalable, vous aurez perçu le consentement de la femelle à sa position caractéristique dite du "planeur" : ailes toutes ouvertes, penchée vers l'avant et relèvant la partie postérieure de son corps. Ils se carressent, se bécottent et le mâle suit la femelle partout. Bref, pour eux tout va pour le mieux !
L'accouplement se répète plusieurs fois et la femelle se met ensuite à décortiquer tout ce qu'elle trouve à sa portée. Aussi, faudra-t-il lui proposer les matériaux dont nous parlions dans l'article précédent, à savoir de tendres branches de saule pleureur, à défaut de l'osier ou des fruitiers. Elle décortique les branches pour constituer des petites allumettes qu'elle glisse dans son croupion pour les transporter au nid. Les femelles constituent de réelles architectes et batisseuses et leurs nids sont le plus souvent de véritables cathédrales !
La femelle passe dans le nid la nuit qui précède la ponte du premier oeuf dont l'expulsion a lieu aux premières lueurs du jour. La couvaison débute après la ponte du deuxième oeuf. En moyenne, on compte 3 à 6 oeufs et il s'écoule souvent 36 heures entre la ponte de chaque oeuf. La couvaison est exclusivement assurée par la femelle et dure environ 21 jours mais ne peut excéder 28 jours. Si passé ce délais, les petits ne sont toujours pas nés, vous devez jeter les oeufs (ils ne sont certainement pas fécondés). Pour être sûr que les oeufs sont fécondés vous pouvez à l'aide d'une petite lampe de poche procéder au "mirage" des oeufs. Placez la lampe derrière l'oeuf et si vous voyez la "petite araignée", c'est gagné ! Vous voyez ainsi si l'oeuf est fécondé ou si vous devez le retirer... Ce mirage peut s'effectuer environ 10 jours après la ponte de l'oeuf.
Les deux premiers poussins naissent en général le même jour. Le plus souvent autour de 22 jours, parfois moins, parfois plus. Il n'est cependant pas rare que les 2 premiers oisillons aient deux jours de différences. Les suivants arrivent ensuite au rythme des pontes. Ils sont entièrement nus et ne possèdent pas de réel duvet, ils ont les yeux fermés et ne sont pas vraiment beaux... du moins pas encore !
Pour sortir de leur coquille les poussins doivent fournir de gros efforts. Ils doivent perforer la membrane de la chambre à air située à l'extrémité la plus large de l'oeuf avant de s'attaquer à la coquille proprement dite. La mère n'intervient que très rarement ou alors elle aide l'oisillon quand il a presque déjà fini son travail. Elle reste en permanence près de sa progéniture et fournit avec le papa ce que l'on appelle le "lait de perroquet". Il s'agit en fait d'une sécrétion laiteuse qui mélangée à des aliments prédigérés est facilement assimilée par les nouveaux-nés.
Les petits commencent à se couvrir de plumes vers le 7e jour, ils sont en général bagués autour du 10e (le plus souvent au moment où ils commencent à ouvrir les yeux) et à la fin de la 3e semaine ils ont suffisamment de plumes pour que la mère puisse s'éloigner un peu du nid. C'est souvent à cet âge que nous retirons certains petits du nid pour les élever "à la main".
Le mâle commence alors à prendre une place active dans l'élevage de ceux qui restent avec eux.
Les premières tentatives de sortie des petits vers 3-4 semaines sont assez drôles car ils sont très maladroits. Ils retournent souvent dormir dans le nid jusqu'à ce que la femelle, prête pour une nouvelle couvée, les en chasse ! Il arrive parfois que les parents, n'arrivant pas à chasser les bébés trop jeunes, deviennent agressifs et s'en prennent à eux. Ce fut le cas pour Plumo, notre deuxième inséparable élevé à la main. Comme on peut le voir dans l'album photos, les parents lui arrachaient littéralement les plumes, nous avons donc décidé de terminer le travail qu'ils avaient commencé.
Les bébés sont complètement sevrés vers l'âge de sept à huit semaines. Le plus souvent le mâle s'occupe des oisillons les plus âgés. Si l'un des parents devient agressif envers les petits, il vaut mieux isoler cet oiseau, l'autre parent prendra la relève... Une fois que l'on s'est assuré qu'ils se nourrissent bien seuls, il est préférable de les séparer des parents qui commencent à les rejeter, à eux maintenant de voler de leurs propres ailes !
Quoi qu'il en soit, la reproduction ne pourra être envisagée que sur des sujets en bonne santé. Certains prétendent que si pendant la période de repos, ils n'ont reçu qu'un mélange de graines, il ne faut pas s'attendre à les trouver dans les meilleures conditions pour la période de couvaison... Je ne suis pas vraiment d'accord avec ce genre de discours. Mes oiseaux sont nourris avec un mélange de graines pour grandes perruches et leur eau est changée tous les jours. Je n'ai jamais eu aucun souci, aucun inséparable malade, ni même de décès dans mon élevage. Il s'agit à mon sens de publicité, d'inciter les gens à acheter toute sorte de produits, à mon sens parfaitement inutiles.
La température idéale est de l'ordre des 15°C et le taux d'humidité devrait approcher les 65%. Avec un taux d'humidité trop faible, les oeufs risqueront de ne pas éclore.
Le simple fait de posséder un mâle et une femelle n'est pas une garantie de réussite en ce qui concerne l'élevage. Tous les oiseaux n'acceptent pas forcément leur partenaire... Malgré tout, les oiseaux élevés en volière, en général, ne causent pas de souci à ce niveau là.
De plus, il est tout à fait possible d'observer les couples qui se forment en volière (on peut par exemple baguer mâles et femelles avec bagues ouvertes de différentes couleurs) avant de les isoler en cage de reproduction.
Une fois les oiseaux installés, la reproduction commence par une parade amoureuse constituée d'aller-retours rapides vers le nid. On remarque également que les deux sujets sont alors beaucoup plus agressifs envers leurs congénères. Au préalable, vous aurez perçu le consentement de la femelle à sa position caractéristique dite du "planeur" : ailes toutes ouvertes, penchée vers l'avant et relèvant la partie postérieure de son corps. Ils se carressent, se bécottent et le mâle suit la femelle partout. Bref, pour eux tout va pour le mieux !
L'accouplement se répète plusieurs fois et la femelle se met ensuite à décortiquer tout ce qu'elle trouve à sa portée. Aussi, faudra-t-il lui proposer les matériaux dont nous parlions dans l'article précédent, à savoir de tendres branches de saule pleureur, à défaut de l'osier ou des fruitiers. Elle décortique les branches pour constituer des petites allumettes qu'elle glisse dans son croupion pour les transporter au nid. Les femelles constituent de réelles architectes et batisseuses et leurs nids sont le plus souvent de véritables cathédrales !
La femelle passe dans le nid la nuit qui précède la ponte du premier oeuf dont l'expulsion a lieu aux premières lueurs du jour. La couvaison débute après la ponte du deuxième oeuf. En moyenne, on compte 3 à 6 oeufs et il s'écoule souvent 36 heures entre la ponte de chaque oeuf. La couvaison est exclusivement assurée par la femelle et dure environ 21 jours mais ne peut excéder 28 jours. Si passé ce délais, les petits ne sont toujours pas nés, vous devez jeter les oeufs (ils ne sont certainement pas fécondés). Pour être sûr que les oeufs sont fécondés vous pouvez à l'aide d'une petite lampe de poche procéder au "mirage" des oeufs. Placez la lampe derrière l'oeuf et si vous voyez la "petite araignée", c'est gagné ! Vous voyez ainsi si l'oeuf est fécondé ou si vous devez le retirer... Ce mirage peut s'effectuer environ 10 jours après la ponte de l'oeuf.
Les deux premiers poussins naissent en général le même jour. Le plus souvent autour de 22 jours, parfois moins, parfois plus. Il n'est cependant pas rare que les 2 premiers oisillons aient deux jours de différences. Les suivants arrivent ensuite au rythme des pontes. Ils sont entièrement nus et ne possèdent pas de réel duvet, ils ont les yeux fermés et ne sont pas vraiment beaux... du moins pas encore !
Pour sortir de leur coquille les poussins doivent fournir de gros efforts. Ils doivent perforer la membrane de la chambre à air située à l'extrémité la plus large de l'oeuf avant de s'attaquer à la coquille proprement dite. La mère n'intervient que très rarement ou alors elle aide l'oisillon quand il a presque déjà fini son travail. Elle reste en permanence près de sa progéniture et fournit avec le papa ce que l'on appelle le "lait de perroquet". Il s'agit en fait d'une sécrétion laiteuse qui mélangée à des aliments prédigérés est facilement assimilée par les nouveaux-nés.
Les petits commencent à se couvrir de plumes vers le 7e jour, ils sont en général bagués autour du 10e (le plus souvent au moment où ils commencent à ouvrir les yeux) et à la fin de la 3e semaine ils ont suffisamment de plumes pour que la mère puisse s'éloigner un peu du nid. C'est souvent à cet âge que nous retirons certains petits du nid pour les élever "à la main".
Le mâle commence alors à prendre une place active dans l'élevage de ceux qui restent avec eux.
Les premières tentatives de sortie des petits vers 3-4 semaines sont assez drôles car ils sont très maladroits. Ils retournent souvent dormir dans le nid jusqu'à ce que la femelle, prête pour une nouvelle couvée, les en chasse ! Il arrive parfois que les parents, n'arrivant pas à chasser les bébés trop jeunes, deviennent agressifs et s'en prennent à eux. Ce fut le cas pour Plumo, notre deuxième inséparable élevé à la main. Comme on peut le voir dans l'album photos, les parents lui arrachaient littéralement les plumes, nous avons donc décidé de terminer le travail qu'ils avaient commencé.
Les bébés sont complètement sevrés vers l'âge de sept à huit semaines. Le plus souvent le mâle s'occupe des oisillons les plus âgés. Si l'un des parents devient agressif envers les petits, il vaut mieux isoler cet oiseau, l'autre parent prendra la relève... Une fois que l'on s'est assuré qu'ils se nourrissent bien seuls, il est préférable de les séparer des parents qui commencent à les rejeter, à eux maintenant de voler de leurs propres ailes !